Un os à ronger ...
L’inspecteur, le maire, quelques conseillers, et les enseignants ont
certainement étaient très heureux de trouver un os à ronger… Peu à peu,
leurs mesquineries furent à mon encontre. Ils se liguèrent contre moi
sauf une, celle qui était raillée précédemment. A l’initiative du
directeur maître formateur fils d’inspecteur, ils écrivirent une lettre
de dénonciation de faits mensongers impossibles à vérifier…à
l’inspecteur d’académie ! Quand on ne veut plus de son chien, on dit
qu’il a la rage… L’inspecteur de la circonscription me convoqua dans
son bureau pour tenter de faire pression sur moi. Je devais demander
mon changement au mouvement des instituteurs. Devant mon refus,
l’inspecteur adjoint à l’inspecteur d’académie me convoqua à son tour
dans son bureau et me fit le même discours.
A partir de là, je
demandais au syndicat d’enseignants majoritaire, de m’accompagner afin
d’avoir un témoin de leurs pratiques que je pourrai nommer du
harcèlement. Lorsque ce fut le tour de l’inspecteur d’académie
lui-même, je demandais une sanction justifiant le déplacement qu’ils
voulaient m’obliger à demander par moi-même. Il décida de déléguer deux
inspecteurs adjoints à l’école pour enquêter sur cette situation…
Au
bout de cette enquête, ils m’affirmèrent que je faisais un très bon
travail mais que tout le monde était ligué contre moi… Que ma santé
risquait de vaciller à rester dans cette ambiance. Alors l’argument fit
son effet…C’était vrai je me sentais vraiment mal. La syndicaliste tint
le même langage et j’acceptais à l’amiable de changer de poste et de
m’éloigner à douze kilomètres de chez moi. Une direction d’école à
quatre classes n’avait trouvé aucun candidat au mouvement.